Concours de nouvelles

Les concours de nouvelles : quelques commentaires

 Je l’ai dit dans un message précédent, j’ai longtemps participé aux concours de nouvelles. Ils m’ont apporté mes premiers encouragements, ainsi que mes premières publications (en recueils collectifs) et par voie de conséquence, mes premiers « lecteurs ».

 Ces dernières années – et plus encore depuis que je suis publié chez Jacques Flament, j’ai nettement ralenti la voilure pour me consacrer à des projets à plus longs termes, des projets de roman pour l’essentiel. Je dis « des » car je n’ai jamais pu m’empêcher de travailler sur plusieurs projets à la fois (au moins deux !)

 Mais je consulte toujours, de temps à autre, le site bonnes nouvelles (au passage, merci à Nicole AMANN) www.bonnesnouvelles.net - la référence en ce domaine.

 (On ne sait jamais – et si les éditions Gallimard organisaient un concours de nouvelles avec une publication à 100.000 exemplaires pour l’heureux lauréat ? Ce serait vraiment trop c… de ne pas tenter sa chance !)

 Très ponctuellement, il m’arrive encore de participer (mais avec des textes déjà existants et qui ne nécessitent pas de retouches). Dernièrement, un peu par hasard, j’ai découvert qu’un site au nom de « concours de nouvelles » avait fait son apparition. Tant qu’à faire, voilà le lien : www.concoursdenouvelles.fr

 Je ne sais pas exactement depuis quand ce site a été créé (apparemment en 2012) mais il affiche déjà plus de 10 000 visites. A première vue, ce site s’apparente à celui d’un prestataire de services (voir l’onglet « Nos coffrets d’édition », où l’impression de votre manuscrit est proposée moyennant finances). Pour le reste, plusieurs concours sont mis en ligne avec la possibilité, pour les internautes, de participer, lire les nouvelles et voter (un système sympathique de prime abord… mais de prime abord seulement. En pratique et pour faire court, celui qui a le plus de « potes » l’emporte).

 Je me demande si le concept « Concours de nouvelles » n’est pas en passe de devenir un petit business susceptible de capter les milliers (dizaines ? centaines de milliers ?) d’aspirants à la publication.

 Une idée, comme ça : et pourquoi pas une maison d’édition dont les auteurs émergeraient uniquement à partir de concours de nouvelles ? Imaginons un concours mensuel dont les textes des auteurs classés dans les vingt premiers marqueraient des points (c’est le système utilisé en championnat de Formule 1). Le premier auteur comptabilisant X points gagnerait un contrat d’édition pour un recueil de ses nouvelles dans la dite maison. Et il ne pourrait soumettre de nouveaux textes qu’au terme d’un délai de 12 mois après sa date de publication (par exemple). Pour qu’un tel système fonctionne, il faudrait nécessairement que le jury soit distinct des participants. Car on ne peut pas être juge et partie, soumettre un texte et voter !

 Mais ceci n’est juste qu’une idée…

 En attendant, n’hésitez pas : participez aux concours de nouvelles !

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