samedi 22 décembre 2012

Souvenir des concours de nouvelles


 Les concours de nouvelles, j’en ai déjà parlé précédemment, je vote pour à 100% !
 Sans être dupe sur leur impact car étant très peu voire pas du tout médiatisés, les concours de nouvelles sont aux auteurs anonymes ce que sont les prix littéraires pour les écrivains « reconnus » - autrement dit, les concours de nouvelles sont les prix littéraires du pauvre.
 N’empêche, ils réservent de bons moments.
 En ce qui me concerne, gagnant ou perdant, j’ai toujours eu à cœur de lire les textes lauréats.
 Je me souviens avoir découvert de véritables bijoux dont certains se sont gravés durablement dans ma mémoire. A l’inverse, je me suis parfois demandé s’il n’y avait pas eu une erreur (comme une inversion de bracelet entre deux bébés dans une maternité mais version concours littéraire) tant – parfois - certaines nouvelles primées me sont apparues ternes et sans saveur.
 En fait et avec un peu de recul, ce n’est pas si étonnant – car le principe est le même avec les livres publiés qui cartonnent : certains vous tombent littéralement des mains dès les premières lignes (et ne trouvent pas davantage grâce à vos yeux au fil des pages) alors que d’autres vous offrent d’excellents moments de lecture.
 C’est sans doute ce que l’on appelle « les goûts et les couleurs ». Ça ne se discute pas.
 Au rayon des anecdotes, je me souviens avoir gagné le concours ACLA de la nouvelle 2010. Le thème en était « L’armoire ». Il se trouve que j’avais un texte correspondant exactement au sujet. Je l’ai envoyé tel quel, sans aucune retouche. Et j’ai eu la (bonne) surprise de gagner le 1er prix (sur 170 nouvelles).
 Du coup, j’ai eu à cœur de participer à l’édition suivante. Cette fois, je n’avais aucun texte « en réserve » par rapport au thème imposé (« Thé ou café »). J’ai donc planché spécifiquement pour ce concours et proposé le texte ci-dessous. Qui s’est fait recaler dès la première sélection.
 Moralité ?
 Je n’ai pas encore trouvé. Ça viendra. Ou pas…


LE CHANTIER

(texte supprimé car repris par ailleurs)


3 commentaires:

  1. on dirait du théâtre, pas un roman, ni une nouvelle mais du théâtre. Ceci dit, dans la première impression...

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    1. Oui, la finalité de ce concours de nouvelles était de "jouer" les textes retenus sur scène...

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  2. Le style "théâtral" aurait pu expliquer le rejet. A moins que ce ne soit le comique de répétition ? Ou la chute trop logique ?
    Ceci dit, bravo pour toute ta série sur la façon de concevoir des nouvelles. C'est très bien vu, très pédagogique et tes exemples proviennent des meilleurs !

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