Mes parents n’ont plus le droit de rentrer dans ma chambre depuis longtemps. Je tolère juste que ma mère vienne passer l’aspirateur de temps en temps.
Quand je lui donne le feu vert.
- C’est bon, tu peux venir.
À chaque fois, elle râle :
- Quel capharnaüm ! Tu pourrais ranger ta chambre, à ton âge !
Ma mère ne comprend pas que j’ai des choses bien plus importantes à faire.
- Je ne suis pas ta boniche, quand même !
En moi-même, je me dis : « Non mais tu es ma mère. C’est un peu la même chose, non ? »
Extrait de "GAGNER OU RIEN", mon nouveau roman (16€ frais de port offerts), c'est ici :
Le roman s'intitule « Gagner ou rien » mais pour moi, l’histoire s’est inscrite comme celle d’Alexandre qui trace sa route pour lui seul, comme propulsé malgré lui par un amour excessif et désespéré, vers des objectifs qui ne répondront jamais assez à ses aspirations.
RépondreSupprimerPar leurs maladresses, leurs doutes et leurs modestes désirs, ses parents sont bien plus vivants que lui, plus touchants aussi.
Si le ton du récit est dynamique, parfois désabusé voire cruel, souvent drôle, les trajectoires parallèles d’Alexandre et de ses parents donnent profondeur et gravité au propos. Entre illusions et amour débordant, la vie chemine, s’interrompt puis reprend, sans possibilité de retour en arrière.
Pas de regrets pour Alexandre, ce n’est pas son genre, mais peut-être au bout du compte une forme de sagesse.
L’histoire d’Alexandre est-elle si différente de celle de chacun d’entre nous ?