Quand j’étais (encore) jeune, après la
chute du Mur de Berlin (en 1989), a été révélé ce dont tout le monde se
doutait : les athlètes est-allemands (et est-allemandes) se dopaient aux
stéroïdes anabolisants, d’où les épaules de décathloniennes et les signes de
virilisation des nageuses. Ce que j’ignorais, c’est qu’il s’agissait d’un
dopage d’Etat. Autrement dit, un dopage à l’insu des athlètes.
Vint le temps des témoignages. Celui des
dégâts causés par le dopage : fausses couches, naissance d’enfants
handicapés ou malformés, problèmes de santé multiples.
Morts prématurées.
Les athlètes qui avaient perdu face à
des concurrents dopés pouvaient s’estimer lésés, tout comme ceux et celles qui
avaient subi ce traitement à leur corps défendant. Un peu comme si tout le
monde avait été perdant – sauf l’Etat concerné, la RDA.
Qui n’existe plus.
Allemagne de l'Est |
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