En voici les premières lignes (extrait) :
- Ma chérie, tout va
bien ?
Pas de réponse.
Andreas posa la main sur la poignée et
l’actionna doucement. Ainsi qu’il le pressentait, la porte était verrouillée de
l’intérieur. Il crut distinguer des sons étouffés, comme des gémissements.
Ou des pleurs.
- Steffi, s’il te plaît !
Tu veux bien m’ouvrir ?
- Laisse-moi ! cria une
voix de femme.
- D’accord, ne t’énerve pas.
Je vais attendre.
Andreas faillit ajouter « que tu te calmes » mais cela n’aurait fait que décupler la
hargne et le désespoir de sa compagne. Il se félicita de ne pas avoir laissé
échapper ces mots. Mince victoire. Il s’adossa contre le mur du couloir et se
laissa glisser jusqu’à se retrouver assis, cul par terre. Voilà.
Attendre. Il ne lui restait plus que ça à
faire.
Pas besoin d’être devin pour deviner la cause
de ce désespoir soudain.
Le test de grossesse. Négatif à tous les
coups.
![]() |
L'art de l'impossible |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire