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| Journal de Daniel FLEURY |
Et que j'ai particulièrement appréciés !
J’ai déniché ce livre par hasard,
sur l’étagère d’une librairie. Je n’avais jamais entendu parler de Daniel
FLEURY auparavant.
Même s'il a déjà publié un opuscule de 80 pages en 1992, aux Éditions
Flammarion, il souffre de son "inexistence" d'écrivain - d'où le
titre qu'il va donner à ces carnets, nourris (entre autres) de ses tentatives
de publication, de ses travaux d'écriture, de ses réflexions sur la littérature
et les "Grands Écrivains", de ses amitiés, ses rencontres et quantité
d'anecdotes et péripéties sur la vie de tous les jours.
Sans oublier sa lutte, incessante, contre son addiction à l'alcool.
L'écriture de Daniel FLEURY s'avère fluide et captivante. C'est l'écriture
d'un homme qui écrit avec sérieux, sans lui-même se prendre au sérieux.
L'humour est omniprésent.
Un peu maladroit, voire empoté dans certaines situations (voir l’épisode de
la Maison de la Poésie), l'homme ne cherche pas à dissimuler ses difficultés et
se révèle particulièrement attachant.
Sur sa santé, j’ai trouvé étonnante la façon dont l’auteur de ces carnets s’obstine
à se voiler la face. Daniel FLEURY passe régulièrement des examens, qu’il
conclut le plus souvent par des phrases type « Tout va bien » ou « Je
suis en bonne santé ». Alors qu’en parallèle, il note « Le moindre
exercice physique […] m’accable. »
Écrivain, Daniel FLEURY l’est assurément. Mais c’est aussi un grand
lecteur. Il achète quantité de livres, en commence un, deux ou trois en parallèle,
tout en revenant « picorer » dans d’anciennes lectures (j’avoue, c’est
ce que je fais aussi) – c’est un vrai fan de livres !
Je recommande vivement la lecture de ces "Carnets de l'écrivain
inexistant". En premier lieu à toutes celles et ceux qui écrivent,
bien sûr, mais aussi à toutes celles et ceux qui aiment les livres.
À travers les carnets de Daniel FLEURY se dessine de manière magistrale ce
qu'est un écrivain. Le travail, l'exigence. Le doute, la remise en cause.
J’espère que ces carnets connaîtront le succès, Daniel FLEURY le mérite.
Même s’il n’en saura jamais rien.

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